masse de béton formant le découpement supérieur de l'escalier et qui permet de franchir les différents niveaux.
partie verticale de la marche. ( dans un escalier rapide, cette partie peut être inclinée pour faciliter le dégagement du pied).
épaisseur de béton comprise entre l'angle rentrant de la marche et la sous face de l'escalier.
ossature qui supporte les charges de l'escalier et les transmet aux points d'appui. (assise de départ).
c'est l'emplacement où se développe l'escalier, en hauteur, largeur, longueur.
ce sont des planchers placés de distance en distance pour limiter le parcours d'un escalier; on distingue deux sortes de paliers:
palier principaux: correspondant aux différents étages.
palier de repos: se situe entre deux étages
partie comprise entre deux paliers.
c'est la longueur de la marche comprise entre le mur et le limon où entre deux limons.
la différence de niveau de deux marches consécutives.
c'est une ligne imaginaire qui se trouve à une distance constante du jour de l'escalier et qu'il est nécessaire de tracer pour éffectuer l'épure des escaliers balancés. Elle correspond à la trajectoire suivie par une personne se déplaçant dans l'escalier en se maintenant à une distance normale de la rampe soit 0,50 m.
c'est la largeur de la marche mesurée sur la ligne de foulée, cette largeur est identique pour toutes les marches.
c' est la plus faible largeur d'une marche dans l'escalier balancé.
c'est le vide à l'intérieur de la cage entre les extremités des marches, il peut être limité par le limon.
c'est la hauteur libre au dessus d'une marche, cette hauteur étant prise à l'arête de la marche, l'échappée ne doit jamais être inférieure a 1,90m.
Certaines maçonneries sont entièrement réalisées en briques, notam¬ment aux environs de ROUEN. Les briques sont fabriquées à partir d’argile, extraite sur place, moulée et cuite au charbon de bois. La température et les conditions de cuisson permettent de fabriquer des briques aux teintes variant du rose au noir (rouges, grésées, ver¬nissées). En utilisant des briques de teintes variées, les maçons ont su à moindre coût créer des façades décoratives. Les murs en bri¬ques, réguliers et stables, ne nécessitent qu’un simple joint fin (12mm), dressé au mortier de chaux grasse et souvent tiré au fer, au nu de la brique.
les remontées capillaires (fréquentes en partie inférieure des murs construits en briques ou en pierre tendre comme le calcaire) nécessitent un drainage du sol. .
l’écoulement des eaux de pluies doit être maîtrisé par la préservation et la restauration des corniches sous toitures, la pose éventuelle et l’entretien de gouttières, la conservation des trottoirs en briques ;
les remontées capillaires (fréquentes en partie inférieure des murs construits en briques ou en pierre tendre comme le calcaire) nécessitent un drainage du sol. .
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François Hollande a demandé ce jeudi à ce que les délais pour l'attribution des permis de construire soient réduits à «cinq mois», lors de son déplacement à Toulouse sur le thème de la simplification de la vie des entreprises et de la construction de logement.
L'attribution d'un permis de construire «prend en moyenne au moins huit mois. C'est trop long. Je demande que tous les délais soient revus» pour aboutir «à un délai maximum de cinq mois», a déclaré François Hollande, qui a demandé au gouvernement d'agir par voie règlementaire avant le 1er mai.
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Face à cette réforme, un certain nombre de questions concernant sa mise en application se posent, tant au niveau des services instructeurs, que des administrés.
La Direction générale de l'urbanisme, de l'habitat et de la construction propose une assistance pour la mise en oeuvre de ce nouveau permis et des autorisations d'urbanisme.
Un service d'assistance juridique téléphonique, la "hotline ADS", est à votre disposition, au moins jusqu'au 31 janvier 2008, au 01.40.81.11.00, du lundi au vendredi, de 9h à 18h.
Et toujours, le SITE pour trouver les nouveaux formulaires, leur notice générale, les fiches illustrées sur des cas concrets,..
Le dossier de Permis de Construire, accompagné du formulaire légal, doit être déposé en quatre exemplaires à la mairie de la commune sur laquelle est situé le projet. Un exemplaire supplémentaire sera exigé pour chacun des services consultés pour le projet (ex : Architecte des Bâtiments de France).
Le dossier de Permis de Construire doit contenir les plans et pièces suivantes :
• un plan de situation établi à une échelle comprise entre 1/5000 et 1/25000, de format minimum A4.
• une notice descriptive du projet accompagnée de deux documents photographiques au minimum
• une insertion graphique du projet
• le plan de masse du projet dessiné à une échelle comprise entre 1/100 et 1/500
• une vue en plan de chaque niveau à une échelle de 1/50 ou 1/100 (Sous Sol, RdC, Etage…)
• les plans des façades à une échelle de 1/50 ou 1/100
• une ou plusieurs coupes précisant l’implantation du projet par rapport au terrain naturel
• les plans de détails des clôtures le cas échéants
1. le plan de situation :
Sur ce plan doit figurer : l’orientation, des points de repère (ex :noms des communes) et la localisation du projet.
2. la notice descriptive :
Ce document permet d’apprécier l’impact visuel du projet. Il doit décrire le paysage environnant, et justifier des choix favorisant l’intégration du projet dans le site. Il décrit aussi le terrain à la date du dépôt de la demande de permis de construire, les matériaux apparents utilisés et leur couleur.
3. le plan de masse :
Sur ce plan doit figurer : l’orientation, les limites du terrain cotées, les niveaux du terrain avant (TN= terrain naturel) et après travaux (TF = terrain fini), les plantations, l’emprise au sol, et les hauteurs de la construction, les clôtures le cas échéant, localisation des stationnement, et des réseaux et la voirie publique desservant le terrain.
4. la vue en plan :
Sur ce plan doit figurer : les cotes des façades avec les dimensions de chaque volume, les cotes des ouvertures (largeur + hauteur), l’emprise du bâtiment, les cotes intérieures avec les dimensions des différentes pièces ainsi que les épaisseurs des murs, la dénomination de chacune des pièces, l’emplacement des sanitaires (lavabo, évier, wc…) du(es) conduit(s) de fumée du ou des escaliers etc.
5. le plan des façades :
Les façades permettent d’apprécier l’aspect architectural de la construction projetée. Sur ce plan doit figurer : le dessin de toutes les ouvertures, des volets battants s’ils existent, des détails architecturaux comme les modénatures, lambrequins, débords de toit etc, le dessin de la couverture la représentation du terrain naturel et du terrain à l’achèvement des travaux.
6. les coupes :
Les coupes « techniques » servent à visualiser la hauteur de chaque volume composant la construction. Sur ces plans doivent figurer : les cotes de hauteurs à l’égout, et au faîtage et le niveau de chaque dalle.
La coupe longitudinale sert elle à représenter l’emplacement du projet par rapport au terrain naturel.
Elle à pour but de réunir toutes les informations nécessaires à la reproduction de l’environnement de l’escalier sur une feuille de papier :La hauteur à gravir, c’est la distance verticale entre le sol et le palier d’arrivé. Cette distance doit être très précise, de l’ordre du millimètre. Elles doivent être prises au fil à plomb (Hauteur : 3000mm).
L’épaisseur du plancher. Il faut la prendre en compte dans le calcul de l’échappée (Épaisseur : 250mm).
La dimensions de la trémie. Elle a également une incidence sur l’échappée. Attention à bien vérifier l’équerrage de la trémie (Dimensions : 3300mm × 2250mm).
L’encombrement, c’est la longueur maximum que peut avoir votre escalier. A déterminer en fonction des contraintes du site : position des portes, des fenêtres, position du départ. Point sensibles : Le sens d’ouverture des portes, il faut veiller à ce qu’une porte ne s’ouvre pas sur le départ de l’escalier. La position des fenêtres. Si vous ne souhaitez pas que votre escalier traverse une fenêtre, pensez à les dessiner sur le plan pour les prendre en compte lors de la conception. L’ échappée calculée à partir des dimensions de la trémie et de l’épaisseur du plancher Sur cet exemple, l’encombrement est déterminé par l’échappée suivant les dimensions de la trémie et l’épaisseur du plancher. Elle sera tracée à partir des différentes vues.
L’inconvénient de la marche palière dans les cas où la trémie n’est pas très grande est qu’elle réduit la longueur maximum de l’escalier et donc augmente la pente.
Le giron de la marche palière peut être déterminé de plusieurs façons :
En additionnant l’épaisseur de la platine fixation, le recouvrement et le jeu laissé entre l’arrière de la marche et la platine fixation. Cela permet de minimiser l’encombrement de la marche palière et de garder le maximum de longueur pour l’escalier.
Pour faciliter la fabrication, la marche palière peut avoir le même giron qu’une marche de l’escalier.
Pour éviter que le limon ne dépasse de la dalle, un rapide traçage peut être réaliser pour calculer le giron minimum de la marche palière.
Positionnez la marche palière 1.
Implantez l’échappée 2 .
Tracez la pente minimum de l’escalier 3 .
En déduire la longueur maximum de l’escalier 4 .
Ce tracé permet d’estimer l’encombrement de l’escalier. C’est une estimation, elle va seulement servir de base pour le calcul.
Voici la règle la plus importante pour le calcul des dimensions et du nombre de marches d’un escalier. Il en existe plusieurs, dans ce document sera utilisée la plus commune. Pour pouvoir calculer les marches d’un escalier, il faut introduire un rapport mathématique liant la hauteur de marche et le giron. Ce rapport est communément appelé « formule de Blondel », du nom de l’architecte qui l’a introduite dans ses réalisations :
2 × hauteur de marche + 1 × giron = 630
Évidement l’exercice consistera à s’approcher au maximum de cette valeur, il est très rare de pouvoir l’atteindre.
Le calcul de l’escalier se fait par approches successives pour atteindre la formule de Blondel. Ensuite le choix se fait entre les différentes solutions calculées.
Diviser la hauteur de l’escalier (3000) par une hauteur moyenne de 175mm :
3000 ÷ 175 = 17,4 ⇒ Nombre de divisions possibles
3000 ÷ 17 = 176,5 ⇒ Hauteur de marche avec 17 divisions
3000 ÷ 18 = 166,7 ⇒ Hauteur de marche avec 18 divisions
Diviser la longueur maximum moins la marche palière (4185 - 100 = 4085) par le nombre de divisions trouvé (17 et 18) :
4085 ÷ 17 = 240,3 ⇒ Giron avec 17 divisions:
4085 ÷ 18 = 227,0 ⇒ Giron avec 18 divisions
Vérification de la formule de Blondel :
[Rappel : 2 × hauteur de marche + 1 × giron = 630]
En utilisant 17 divisions : 176,5 × 2 + 240,3 = 593
En utilisant 18 divisions : 166,7 × 2 + 227,0 = 560
Les résultats sont assez éloignés de 630. Il faut faire un essai avec 16 divisions.
Diviser la hauteur de l’escalier (3000) par 16 :
3000 ÷ 16 = 187,5 ⇒ Hauteur de marche avec 16 divisions
Diviser la longueur maximum (4185) par 16 divisions :
4085 ÷ 16 = 255,3 ⇒ Giron avec 16 divisions
Vérification de la formule de Blondel :
En utilisant 16 divisions : 187,5 × 2 + 255,3 = 630:
Le résultat se rapproche de 630 mais au détriment de la hauteur de marche. Il faut souvent faire plusieurs essais pour arriver à un résultat correct. Il y a deux résultats intéressants :
17 divisions
Hauteur de marche : 176,5
Giron : 240,3
16 divisions
Hauteur de marche : 187,5
Giron : 255,3
Le choix se fera en fonction de l’utilisation de l’escalier : privilégier la hauteur de marche ou la formule de Blondel. En général c’est la hauteur de marche qui prime sur le reste.
Le choix se portera sur la première solution : 17 divisions. C’est un bon compromis pour un escalier de maison particulière.
Traçage de l’escalier sur la Vue de coté : .
C= Contrainte de compression admissible du mur
R= Résistance à la compression de la pierre naturelle selon la norme
N= Coefficient global de réduction
La contrainte C de compression (supposée uniforme) admissible en partie courante d'une paroi porteuse s'obtient en divisant la résistance nominale R à l'écrasement du matériau élémentaire qui constitue le mur par un coefficient N appelé coefficient global de réduction .
Le moellon : Élément équarri ou non, de forme quelconque et de dimensions variables, dont la face de parement est brute ou travaillée.
La pierre dimensionnée (élément fini) : Pierre travaillée sur toutes les faces aux dimensions déclarées.
Éléments non façonnés Moellons ordinaires et ordinaires triés
Moellons clivés (éléments sciés puis éclatés à la cliveuse)
Tracez la cage d'escalier et la ligne de foulée.
De l'arrivée porter le pas 0,32 afin d'obtenir les points," 19, 18, 17".
Tracez la diagonale" BD" du quartier tournant, l'intersection avec la ligne de foulée nous donne le point" M".
Le balancement peut porter sur 12 marches, 6 de part et d'autre de "BD". .
Le tracé est fait à l'aide de construction appelés herses de balancement.
Tracez 2 lignes perpendiculaires. Sur l'horizontale portez la longueur "A1, B1" égale a "AB". Sur la verticale la longueur "A1, M1" égale à la ligne de foulée "6M". Sur "A1, M1" on porte 5 fois le pas on obtient les points "7, 8, 9, 10 et 11". Joindre ensuite ces divers points au point "B1".
De "A1" comme centre, rabattre "B1" en "M2" et tracer "AM2". On a ainsi les points "b, c, d, e, f". Les portions de droite "Ab, bc, cd, de, ef, fM2", nous donnent les largeurs au collet, il ne reste plus qu'à les porter sur le dessin et les joindre aux points "7, 8, 9, 10, 11".
Tracez 2 perpendiculaires, sur l'horizontale portez "C1 et B1 (la dimension est égale à CB)", sur la verticale "C1 et M1 (la dimension est égale à 17M)". Sur "C1, M1", portez 5 fois le pas pour obtenir les points "16, 15, 14, 13 et 12". Joindre ces points à "B1".
De "C1" comme centre rabattre "B1" en "M2" . Les portions de droite "C1g, gh, hi, ij, jk" nous donnent les largeurs au collet.
Les porter sur le dessin et les joindre aux points "16, 15, 14, 13 et 12".
Les principaux défauts des pierres : .
les fissures, parfois très fines qui peuvent traverser les bancs de leur formation, ou être parallèles à ces derniers ;
les veines minces ou cavités remplies de différentes matières, de coloration variée, pouvant ou non absorber l’humidité et faire dès lors éclater la pierre ;
les « clous » ou « rognons », très durs, disséminés dans la pierre, rendant la taille très difficile ;
les fossiles, empreintes laissées dans la roche par des petits organismes ;
une pierre est gélive lorsqu’après avoir absorbé de l’eau par capillarité dépassant une quantité qui lui est propre, elle se désagrège sous l’action du gel ;
Les principales qualités demandées aux pierres à bâtir : .
Bonne résistance à la compression.
Bonne résistance à la flexion.
Homogénéité.
Résistance à l’usure.
Résistance aux variations des facteurs atmosphériques et climatiques.
Imperméabilité et ingélivité.
Bonne adhérence au mortier de pose.
Ces caractéristiques sont communes à toutes les pierres à des degrés différents. Une pierre gélive peut très bien convenir à des travaux d’intérieur tandis qu’une pierre présentant une résistance à l’usure donnée conviendra pour réaliser un dallage dans un local, dont la destination est bien déterminée.
La hauteur à donner aux marches, varie de 0,16 a 0,18m suivant que l'on veut obtenir un escalier plus ou moins doux.
"H" est la hauteur de plancher à plancher. (les hauteurs normalisées des étages sont des multiples du module 100mm ou au moins de ses sous multiples 50 ou 25 mm).
"h" la hauteur de la marche choisie." H : h = n" nombre de marches.
Il est nécessaire d'obtenir pour "n" un nombre entier, cela oblige parfois à modifier "h" en appliquant la formule: "h = H : n" .
Un escalier commode et normalement conçu, satisfait à la relation: "g + 2h = 0,64m".
"g" étant le giron et "h" la hauteur de la marche. Souvent l'on oublie cette relation.
Plusieurs tracés permettent de déterminer le balancement des marches. Nous n'indiquerons ici que deux tracés choisis comme étant les plus simples et les plus faciles à exécuter.
Indiquez en plan la ligne de collet et la ligne de foulée, marquez sur celle- ci des divisions égales au giron.
Tracez les arêtes droites et rayonnantes.
On constate que les marches droites ont au collet une largeur égale au giron, alors que les rayonnantes ont un collet très étroit. Le but du balancement est d'atténuer cette différence en passant progressivement de la largeur reduite à la largeur normale.
Si d'un coté de l'axe, on a 4 marches rayonnantes, on prend 8 marches sur lesquelles on fera porter le balancement.
La largeur au collet varie en progression arithmétique.
Les différentes largeurs au collet peuvent être déterminées ainsi:
Tracez un segment de droite "AB" de longueur quelconque et le partager en 7 parties égales.
Elevez de "A" une perpendiculaire de longueur égale au collet des marches rayonnantes, de "B" une perpendiculaire égale au giron.
Joindre "A1, B1".
Les perpendiculaires élevées des differents points, nous donnent les collets successifs des marches balancées.